Être durable signifie, avant tout, un engagement. Un engagement réel et sincère envers l’essence de notre personnalité, mais également envers les défis qu’affronte le monde actuel.
Nous mettons l’accent sur les objectifs qu’implique un engagement des personnes. De celles avec qui nous partageons notre vie et notre espace le plus proche, mais également de celles qui sont loin et vivent une réalité très différente de la nôtre. La personne humaine est le sujet principal responsable du développement. Notre origine commune, notre appartenance mutuelle à une même communauté, et la vision d’un avenir à partager entre tous.
Nous mettons l’accent sur les objectifs de développement intégral qui tournent autour de cet engagement avec les plus faibles : l’éradication de la faim, de la pauvreté, la promotion d’habitudes saines... Pour y parvenir, il convient de miser sur une croissance économique durable qui favorise l’égalité des chances et réduit les inégalités.
Nous serons capables de créer des sociétés prospères uniquement si nous nous préoccupons des personnes. C’est pourquoi nous nous efforçons jour après jour pour que nos étudiants deviennent des citoyens et des professionnels engagés avec la génération d’une économie inclusive et avec la promotion des droits humains.
La Déclaration de Copenhague sur le développement social précise déjà en 1995 les caractéristiques que doivent posséder les sociétés du XXIème siècle : transparentes, crédibles, compréhensibles, justes. L’engagement, à l’époque signé par 186 pays, passait par la création, depuis l’intégration sociale, d’un environnement plus cohésif et dynamique dans lequel promouvoir l’égalité entre les collectifs, l’emploi productif et le changement économique.
En 2022, le développement social avance encore lentement et de manière irrégulière, y compris dans les sociétés occidentales. C’est pourquoi il reste nécessaire d’encourager, dans tous les domaines, l’activisme juste et la recherche ayant un impact. Parce qu’une société égalitaire sera également une société participative qui apporte des connaissances, des idées et des outils pour atteindre l’objectif final des Nations Unies : que, dans notre monde, personne ne soit laissé de côté.
La surpopulation, les politiques forestières, l’agriculture intensive et l’essor des mégapoles sont quelques-unes des tendances qui mettent à rude épreuve l’économie mondiale. Mais ce sont leurs conséquences qui doivent nous inquiéter : l’augmentation exponentielle des émissions de CO2, l’augmentation de la température moyenne sur la planète, la disparition des espèces et la contamination des mers pourraient compromettre notre survie.
Par conséquent, une réflexion sociale est nécessaire sur l'utilisation responsable des ressources naturelles. Parce que les efforts individuels et la responsabilité collective en termes de durabilité créent également une valeur, et pas seulement pour notre planète. Également pour nous, les personnes qui l’habitons.
Pour reprendre les mots de Nelson Mandela, Président de la République d'Afrique du Sud et Prix Nobel de la Paix, sur la valeur de l’enseignement : « L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde ». Se battre pour un monde meilleur implique également de le faire pour un enseignement global et égalitaire. Une éducation de qualité est le quatrième Objectif de Développement Durable défini par l’ONU.
La base pour améliorer l’avenir des personnes se trouve dans l’enseignement, surtout de celles qui sont dans des situations de vulnérabilité. L’éducation transforme des vies, contribue à réduire les inégalités et permet à ceux qui la reçoivent d’affronter le monde et de faire partie de sociétés plus respectueuses et tolérantes.
Nous travaillons pour former dans nos classes des professionnels à la pensée critique, capables de s'engager librement dans la création d’une société soutenue par l'authentique principe de l'humanisme : la valeur de la vie. Nous voulons une société durable qui offre un avenir avec des opportunités pour tous. Les pôles de la vie humaine ont été décrits par le Pape François comme « la force » et « la mémoire » de la famille, et ceci en soulignant que « les personnes incapables de prendre soin des enfants et des anciens sont des personnes sans avenir, car elles n’ont pas la force et la mémoire nécessaires pour avancer ».
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